Grande déception !

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Alors qu’on attendait une vision renouvelée, nous voilà avec un aveuglement renforcé !
Et pourtant on aurait pu espérer une prise de conscience au sommet de l’Etat, mais rien ! On aura nos Etats Généraux du Numérique Educatif alors qu’il fallait repenser l’Education. On a un Ségur de la santé alors qu’on a besoin de repenser le bien commun, le soin et la santé partagés.

Pour proposer un slogan, il me semble que le changement réel n’est pas encore au rendez-vous alors que fondamentalement chacun en a conscience et l’attend :

– Passer de « toujours plus » pour le profit de chacun
– Au « toujours mieux » pour le bien-être de tous

Alors que le confinement est en partie terminé, certains en profitent pour tirer des bilans. France 5 a fait récemment dans sa soirée bilan la preuve d’un retour en force de « la république des journalistes ». Il suffit de constater le plateau des intervenants pour comprendre que le milieu professionnel de ces responsables de la presse se sent à nouveau légitime pour parler de tout et surtout pour donner les arbitrages.
Etrange évolution des médias qui ont finalement récupéré les réseaux sociaux, les ont marginalisés et s’octroient aujourd’hui une parole qui se veut légitime, d’autant plus que les scientifiques et leurs conseils n’ont pas réussi à faire preuve de l’autorité de leur parole.

Quant au numérique en éducation, il fait déjà l’objet d’attaques violentes de la part d’une presse qui prône le retour aux « Valeurs » qu’elle revendique Actuelles et Point final…. Autrement dit le ministre « re-nommé » va pouvoir continuer ses retours en arrière. Avec ses EGNe il va donner le change à ceux qui ont enfin découvert que cela pouvait servir à quelque chose, le numérique, mais il va décevoir tous ceux qui aimeraient avoir une vision plus haute, plus visionnaire.
Décidément ce n’est pas du côté de l’éducation qu’il va falloir chercher le renouveau de la société de demain. Le président et, paraît-il, son épouse, sont englués dans une vision réduite de ce qu’est éduquer, pensant qu’il suffit de quelques recettes basées sur une rationalité scientifique contestée (cf. les critiques montantes sur les travaux fondés sur les IRMf) et les remèdes des bons pères (jésuites ? mais je n’en suis plus sûr à écouter le Pape François).
En faisant ces choix, le pouvoir entérine la poursuite de la montée inexorable désormais des forces économiques libérales qui fondent leur action sur le numérique désormais devenu malheureusement un perturbateur endocrinien alors qu’il devrait être un stimulant de la construction d’une société plus solidaire et mieux connectée.

A débattre
BD

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