Rapport Périssol, morceaux choisis

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Voici des citations extraites « volontairement » de l’ensemble du rapport et qui peuvent amener à débattre…

Les élèves français, très performants dans des exercices susceptibles d’être proposés à l’école sont beaucoup plus médiocres sur des supports moins familiers.

Le savoir scolaire est de plus en plus concurrencé dans ses contenus et dans ses modalités par les nombreuses autres formes d’accès à l’information et à la connaissance qu’autorisent les moyens actuels de transmission des données, des images et des informations.

D’autre part, les modèles de réussite facile plébiscités par les médias détournent un nombre croissant d’élèves des principes de travail, de concentration et d’efforts propres à l’école.

, il est impératif de reconquérir les jeunes esprits en leur offrant de nouvelles clés pour découvrir le monde et en redonnant du sens à l’enseignement scolaire. Il faut être en mesure de répondre à la question : « à quoi ça sert ? ».

l’approche disciplinaire du contenu des enseignements est sclérosante, parce qu’elle résiste à l’adaptation rapide et constante des savoirs et se heurte aux revendications maximalistes des représentants de chaque discipline.

L’approche disciplinaire laisse en outre peu de place aux finalités explicitées en termes de compétences. Cela est réducteur même si bien souvent ces compétences s’acquièrent par le biais de différentes disciplines.

l’approche disciplinaire, avec les segmentations du savoir qu’elle induit, nuit à l’appréhension des processus globaux. Or il faut faire comprendre aux enfants que la connaissance est globale.

John Coolahan a proposé que soit considérée comme compétence une aptitude générale basée sur les connaissances, l’expérience, les valeurs et des dispositions qu’une personne a développées par son éducation.

définir « la combinaison de connaissances, d’aptitudes, de dispositions et d’attitudes » afin de satisfaire « l’épanouissement personnel et le développement tout au long de la vie – c’est-à-dire le capital culturel -, la citoyenneté active – c’est-à-dire le capital social – et la capacité d’insertion professionnelle – c’est-à-dire le capital humain.

Il s’agit d’identifier et de définir – en fonction de finalités politiques, économiques et sociales propres à notre pays – les aptitudes ou compétences-clés que chaque jeune Français doit posséder pour réussir sa vie de citoyen d’une démocratie moderne.

La capacité à douter, à relativiser, est essentielle.

La conscience doit avoir été développée selon laquelle le monde ne répond pas à une pensée magique mais à des lois rationnelles.

La communauté scientifique est largement convaincue que ce qui compte au stade de l’enseignement obligatoire est moins le contenu de l’enseignement que la démarche

Il faut impérativement faire percevoir une continuité entre, le travail manuel, les sciences expérimentales, les technologies et les métiers.

Le travail de la matière doit être pratiqué conjointement avec l’enseignement des technologies et ces dernières doivent bénéficier d’un éclairage scientifique, de l’histoire des découvertes, et de l’évolution des métiers.

Le sport collectif est un atout indispensable pour apprendre les règles de la vie en société, le respect de l’adversaire, la communication et aussi pour savoir rebondir après un échec. Les rythmes de progression de l’élève, qu’ils soient lents ou rapides, appellent une adaptation du temps scolaire.

L’acquisition du socle commun constituant la priorité, chaque élève doit pouvoir consacrer, à l’intérieur du cadre scolaire, le temps qui lui est nécessaire pour en acquérir une maîtrise correcte. L’enseignement obligatoire doit être articulé autour de thèmes particulièrement formateurs parce que rapprochant deux ou plusieurs matières.

Ainsi il serait souhaitable, au moins dans les premières années du collège, que les élèves aient un seul et même professeur chargé de leur prodiguer un enseignement dans plusieurs matières notamment scientifiques.

Les compétences personnelles que tous les jeunes doivent impérativement acquérir à la fois pour réussir leur parcours éducatif et leur vie, sont directement liées à la construction de l’image de soi dans laquelle l’école joue un grand rôle.

En outre notre système d’évaluation privilégie l’intelligence théorique, spéculative, abstraite.

Notre système d’examen est très orienté sur la mémorisation de savoirs et la production d’une réponse correcte plutôt que vers l’application des connaissances dans une démarche de réflexion critique et créative. Il en résulte que les programmes sont élaborés en fonction des connaissances les plus faciles à noter lors de l’examen.

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