Mais qui donc a pu écrire ces phrases

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Dans ce billet en deux temps, je vous soumets, en premier ces phrases, « aphorismes » qui méritent d’être explorées. Dans un deuxième temps, je vous donnerai le texte intégral et surtout les auteurs.
Mais qui donc a écrit ces phrases ? et quand ?

  • Faut-il encore une école ? Oui et plus que jamais, pour trois raisons : la communication, la distance, la mémoire.
  • . Une école transformée, certes, mais bien une école avec ses murs et son relatif isolement, ses habitudes régulières et son brin de conservatisme, ses éducateurs, ses « maîtres » du savoir et ses pôles de résistance à la jeunesse.
  • Contrairement à ce que l’on pourrait croire à première vue, la multiplication des moyens de communication n’aboutit pas à un accroissement de communication entre les personnes, mais à un accroissement des réceptions individuelles de messages.
  • La véritable nouveauté du self n’est pas le partage de la nourriture, mais la « compartimentation », non pas l’élargissement de la communication, mais l’individualisation des services collectifs. L’individu peut choisir pour son plateau et isoler dans son plateau. Ainsi, le vieux sens de la table est-il cassé.
  • L’école idéale devrait être intimement liée à la cité et non rejetée à l’extérieur des communications habituelles du peuple. Liée, mais à part.
  • L’idée que nous proposerions de l’école est celle d’un campus où l’on ne vient pas d’abord pour « apprendre des choses ?» ce qu’on peut faire seul chez soi avec une machine, mais pour apprendre le lien que les choses ont avec l’action et la sagesse de vivre.
  • Bref, une école, lieu de connexions.
  • Au professeur, comme par le passé, on demande le véritable savoir : ce savoir qui n’est pas une connaissance matérielle et pseudo-objective, mais bien une connaissance reliée à l’homme, située, organisée et vivifiée.
  • A la multiplication des techniques de contrôle ou de manipulation, seule peut répondre-une éducation critique à la communication humaine. En définitive, c’est l’avenir de la démocratie qui est ici en jeu.
  • Autant nous avons insisté sur la nécessité de l’immersion pour comprendre un message audiovisuel, autant nous insistons maintenant sur la nécessité du second temps, la distance, pour parvenir à une certaine vérité de la connaissance.
    • Les trois distances :
      – La première distance à établir est une distance de l’œil par rapport à l’objet
      – La deuxième distance à instaurer est celle de la connaissance critique des nouveaux langages , autre élément de distance : la connaissance des infrastructures
      – Il est une dernière distance, la plus importante : celle de l’éveil du” Moi-Je » . Peut-on la demander à l’école ?
  • Qui vit dans les médias perd la mémoire. Et le sens des choses importantes. La loi du journalisme est celle de l’anormal. Seul l’écart à la norme est intéressant pour le journaliste.
  • Aussi voyons-nous qu’une place importante soit réservée dans l’école de demain à la bibliothèque-médiathèque. Non pas un lieu étriqué et poussiéreux, mais un lieu vaste et agréable où se trouvent côte à côte la table de travail, la collection de revues ou magazines, les livres, les disques et documents audiovisuels, etc.
  • L’école d’hier était construite autour des salles de classe et d’étude. L’école de la civilisation audiovisuelle électronique pourrait être construite autour de la bibliothèque-médiathèque.

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