Un an avec une tablette…

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Il n’est pas de coutume dans ce blog de parler de soi. Cependant l’arrivée d’un nouvel outil dans un environnement de travail personnel est une expérience avant tout individuelle. Si elle donne lieu ensuite à des mises en perspectives, c’est d’abord une expérience qui se vit au quotidien et qui interfère avec les habitudes et l’organisation de ses modes de travail, de loisir etc….La dimension empirique du témoignage direct est un élément important à prendre en compte et qui explique certains aspects d’un chemin de pensée. L’approche ethnographique des usages nous enseigne l’importance de ces éléments du quotidien (Erwing Goffman, Michel de Certeau) par lesquels chacun de nous invente ce que ce slogan publicitaire exprimait parfaitement « à vous d’inventer la vie qui va avec » (message publicitaire qui accompagnait la mise en vente de la voiture Twingo fabriquée par Renault)
Il y a exactement un an je commandais une tablette, un Ipad2, qui venait juste de sortir. Outre le plaisir technophile qui ne m’a jamais lâché il y avait aussi cette vibration intime du consommateur devant un outil dont l’engouement quasi-religieux de ses aficionados fascine et interroge. C’est donc d’abord pour assouvir un désir personnel que je me suis équipé. Toutefois ma trajectoire professionnel et ce qui la sous-tend, rencontrait aussi là des centres d’intérêts, des hypothèses des questionnements que j’avais depuis de nombreuses années à propos des usages personnels de l’ordinateur. Il faut dire que je n’étais pas tout à fait néophyte car j’avais eu auparavant un iphone 3 et j’avais fait aussi l’acquisition d’un Reader de chez Sony. Ces deux expériences antérieures ont été le berceau de celle-ci et le retentissement de cette expérience n’est pas indépendant de son inscription dans mon parcours de vie avec les technologies de l’information et de la communication.
L’arrivée de l’iphone avait singulièrement questionné l’idée d’accès permanent au « halo communicationnel et informationnel » qui m’entoure. La continuité imaginée (rêvée ?) était devenue réalité avec un degré d’accessibilité et d’ergonomie jusque là inégalé pour moi. Connecté depuis de longues années (cela remonte à 1985 avec Calvacom), utilisateur régulier d’ordinateurs portables dès 1990, je découvrais alors les effets de la convergence. La petite taille de l’écran (la vue baissant ?) et la médiatisation répétitive des liseuses m’avait amené à aller voir du coté de ces machines qui semblaient envahir les débats autour de la lecture, du livre… La « lisibilité » de l’écran, considérée comme identique à celle d’un papier en plein jour fascinait les amateurs de « vrais livres » (!!!). Après l’Iphone, le Reader de Sony est arrivé sur mon bureau. Amateur de lecture sur écran, mon ordinateur portable ne me satisfaisait pas et surtout était trop long à mettre en route et la batterie s’épuisait rapidement. De plus mes lectures étaient surtout basées sur des documents issus du web, au format traitement de texte ou pdf et donc je pensais y trouver un instrument à ma mesure. La présence simultanée d’un smartphone et d’une liseuse (non connectée à Internet) m’a rapidement montré les limites de chacun des deux pour m’inviter à rechercher le meilleur instrument qui me permettrait de jouer ma partition personnelle. L’Iphone avait un écran limité, le reader n’avait ni couleur, ni connexion et surtout aucune inter-réactivité…
Dans un autre contexte, celui de mon activité professionnelle, je développe depuis longtemps l’idée que le numérique ne trouvera sa place dans le monde de l’enseignement que lorsqu’il sera à portée de la main et que la forme scolaire s’y adaptera. Voyant l’engouement des jeunes pour tous ces objets portables, du tatoo à la console de jeu, du téléphone portable au smartphone, je me suis souvent interrogé sur la cécité du monde scolaire face à ces évolutions, tentant de les contrôler par des discours presqu’exclusivement alarmistes et ne donnant jamais la part des choses. Et ce d’autant plus que la publicité, les médias et surtout les pratiques avérées allaient dans le sens inverse dans la société. Il aurait été tentant de se replier dans la posture du commandeur qui méprise ces fruits de la consommation moderne. Mais la réalité s’impose à nos yeux et je ne suis pas le seul à voter ou à décider…. et, de plus, j’ai toujours espoir que l’ensemble de la population n’est pas aussi moutonnière que certains peuvent le penser. La difficulté d’introduire le numérique dans les salles de classe fait l’objet de tentatives, d’expérimentations autour des ordinateurs portables depuis de nombreuses années (cf. le CG des Landes, le plus fidèle à son projet). Malheureusement les résultats obtenus montrent que de nombreux obstacles, parfois obscurs sont encore à franchir avant ce que je nomme « l’ordinarisation » du numérique scolaire.
Pendant les premiers temps de diffusion de la première tablette iPad, j’ai observé les comportements, lus de nombreux documents, regardé avec mon iphone ce à quoi ça pouvait ressembler, essayé le reader Sony, jusqu’au moment où j’ai fait l’acquisition de la tablette. Avant d’acquérir cette tablette j’avais donc quelques repères et quelques certitudes et envies. Je pensais en particulier ne pas pouvoir taper mes textes sur l’écran (même si j’avais vu certains le faire), ou encore être limité dans mes tâches productives. Je pensais et espérais beaucoup avoir un outil pour prolonger mes pratiques de lecture sur écran et surtout de pouvoir lire « tous » les types de fichiers et ne pas être enfermé dans une logique d’achat de livres alors que j’ai surtout besoin de lire des écrits d’une autre nature en particulier ceux envoyés par des collègues ou des rapports téléchargés sur Internet. Je rêvais aussi d’avoir une indépendance du réseau en ne prenant qu’une tablette wifi sans prendre la 3g, tout en en ayant les avantages quand je suis connecté à un spot wifi.
Quels sont les constats que j’ai pu faire au cours de cette première année ?
1 – Il est parfaitement possible d’écrire et de prendre des notes avec cette tablette. Même si la mise en page d’un document plus long et complexe s’avère difficile voire impossible
2 – La lisibilité de cet écran couleur, même s’il pose quelques problèmes en pleine lumière, est particulièrement confortable pour toute sorte de lecture (dans des insomnies je suis bien content de trouver ma tablette pour ne pas réveiller la co-occupante de mon lit)
3 – J’ai fortement augmenté mon temps de lecture des journaux traditionnels en ligne et diminué l’achat des versions papier (sans pour autant prendre un abonnement)
4 – J’ai commencé à trouver des applications qui permettent de produire des contenus de manière très intéressante. Outre les i-produits d’Apple, des applis comme Touch app qui permettent de créer un petit site facilement en ligne (ou pas) en n’utilisant toutes les ressources multimédia de la tablette. Ou encore des applications comme Book créator dont le nom est suffisamment parlant ou encore Animation HD pour travailler le dessin animé.
5 – Dans le magasin à applications, j’ai découverts, à l’instar de bien d’autres personnes qu’il y avait plein de choses, jamais extrêmement performantes, mais toujours bien pensées en réponse à des besoins
6 – J’ai aussi découvert une vertu essentielle de ces tablettes : le démarrage instantané lié à la reprise du travail en cours à l’endroit où on l’a laissé
Mais il y aussi quelques déceptions :
1 – utiliser un vidéoprojecteur est possible, le câble existe mais la prise de l’iPad est trop légère pour un usage « dynamique »
2 – La gestion des fichiers (application par application la plupart du temps) plutôt que centralisée et partagée comme sur nos ordinateurs, disperse l’usager
3 – Quand aux liens possibles avec d’autres ordinateurs il est loin d’être aussi facile à mettre en oeuvre qu’on ne l’espère
On me dira que je peux Jailbreaker ma tablette pour m’affranchir de tout cela. Non ce que j’ai chercher, c’est d’utiliser ce qu’on me donnait, sans chercher à contourner le système, histoire aussi de repérer le degré d’affordance du produit… et il n’est pas faible…
A l’issue d’une année d’usage personnel, je réfléchis à la transposition de cette expérience dans le monde de l’enseignement/apprentissage. Et là je suis forcé de constater que, malgré ses insuffisances, les choix des concepteurs, les promesses d’un véritable outil nomade à portée de la main se réalisent enfin. Outil qui ne tombe que peu en panne et dont la solidité, quand on le protège et qu’on l’utilise « normalement », est satisfaisante. Dans le sac d’un écolier, une housse de qualité devrait offrir une protection suffisante pour supporter les traitements ordinaires. Dans la classe, l’immédiate disponibilité est potentiellement riche d’espoir, à condition que cette tablette soit avant tout un objet personnel. Autrement dit je ne crois pas aux distributions d’appareils en début de cours et ramassage en fin de cours. Je ne crois pas non plus, pour l’instant du moins aux promesses du nuage et de la séparation du matériel d’avec le logiciel et les données : les bases ne sont pas encore suffisamment assurées pour garantir une fiabilité et une robustesse dans un contexte aussi tourmenté que celui d’une école.
La tablette, quelle que soit la taille de son écran (du moment qu’elle est réellement lisible) a un réel potentiel d’outil d’accès aux savoirs, d’exploitation et de partage de ces savoirs. Même s’il y a encore des améliorations envisageables, ce que l’on a entre les mains est bien l’appareil abouti que l’on attendait comme terminal cognitif de proximité….
A suivre et à débattre, l’année prochaine, peut-être
BD

7 Commentaires

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    • Mouronvalle X sur 16 mars 2012 à 20:32
    • Répondre

    Je suis l’heureux possesseur d’une galaxy tab depuis 3 mois maintenant. Je n’ai pas choisi l’ipad, pas les moyens.
    Mes interrogations étaient les mêmes, je suis utilisateur très averti des TICE depuis 15 ans et cherche toujours à utiliser ceux-ci dans ma vie professionnelle d’enseignant d’EPS.
    Mon constat est le même sur le potentiel de la tablette à permettre l’accès au savoir et sur son potentiel d’utilisation en classe pour favoriser telle ou telle apprentissage.
    Il faudra penser à mettre en place un plan numérique digne de ce nom pour qu’enfin on ne bidouille plus avec l’informatique. La tablette ne pourrait elle pas avantageusement, déjà, remplacé la tonne de livres que transporte un élève de collège (surtout les petits) du soir au matin ? Mais elle aurait d’autres atouts.
    Merci pour ce billet.
    Cordialement.

    • Ronan Goas sur 17 mars 2012 à 21:42
    • Répondre

    Merci Bruno pour ce billet.
    J’utilise l’ipad 2 depuis bientôt 6 mois et l’iphone depuis trois ans. Ce dernier m’avait très impressionné et je l’utilise énormément avec un certain nombre d’applications, la lecture des journaux n’étant pas des moindre, dès qu’il y a un peu d’attente quelque part. J’ai réussi un défi, lire un livre sur ce minuscule écran. Aussi, l’arrivée de l’Ipad représente un confort pour les yeux et une plus grande facilité d’usage lorsqu’une connection wifi est disponible.
    Pour les constats, j’en suis à peu près au même point.
    La saisie clavier, que je pratiquais déjà avec l’iphone pour prendre des notes et envoyer des mails est un peu plus pratique avec l’ipad. Je me suis astreint lors de plusieurs réunions à prendre des notes avec ce nouvel outil. Le résultat n’est pas concluant, j’ai du arrêter le correcteur automatique. Cela n’a pas suffit, j’ai repris l’ordinateur portable.
    J’apprécie également la clarté de l’écran et l’éclat des couleurs. C’est un vrai régal.
    J’ai également apprécié le confort d’utilisation des applications créatives 123D (gratuit) Sculpt pour la réalisation de visages en 3D, la musique avec Garage Band, La video avec Splice Lite ( gratuit). J’ai découvert hier CBB creative book builder qui est plus complet pour la création d’ibook ( mais nettement moins ergonomique)
    A découvrir également Itunes U. Pour consulter gratuitement les ressources mises à disposition par les universités.
    J’ai découvert les fonctionnalités des ibooks comme le marque page, la prise de notes qui sont automatiquement répertoriés dans un sommaire. C’est un plus qui devrait être utile dans l’apprentissage. Un enseignant de Français pourra vérifier rapidement si le livre a été « ouvert » en demandant, par exemple de repérer des passages descriptifs de lieux, de personnages …
    Combien de fois n’ai je pas du patienter de longues minutes en attendant le démarrage de mon ordianteur . Et je ne parle pas des messages de mise en garde lors de la demande d’extinction de la machine pour une attente d’installation de mise à jour. Choses qui font qu’en cours, avec des élèves devant des machines, il faut parfois attendre prêt de 10 mn avant de travailler efficacement.
    Aussi le démarrage quasi instantané d’une tablette va permettre un gain d’efficacité certain.
    Un dernier point non négligeable, une autonomie de dix heures, permet réellement de ne plus avoir besoin de fil électrique à la patte. Les PC portables dans les établissements ont souvent une autonomie trop réduite qui implique de brancher souvent les ordinateurs sur le secteur. ( Oui je sais, si tout le monde pensait à remettre les ordinateurs en charge après utilisation, on aurait moins de problèmes. Mais ce n’est hélas pas le cas).
    J’ai également découvert hier le boîtier Apple TV qui permet, grace au WIFI d’envoyer sans fil, image et son sur un video projecteur avec enceinte.
    Ceci dit la connection de base avec connecteur VGA fonctionne très bien. ( et pour l’iphone également)
    Les déceptions sont également du lot.
    Etre obligé de passer par Itunes pour transférer, en standard, des fichiers entre l’ipad ou l’iphone et l’ordinateur est une régression que j’ai énormément de mal à accepter ( c’est un euphémisme).
    Je suis parti en quête de solutions, et je n’ai pas encore trouvé réellement mon bonheur.
    Les voici livrées en vrac : l’envoi par mail, qui reste encore la solution la plus universelle dans les applications, mais limitée en taille et dans l’aspect pratique. L’utilisation de dropbox, qui va poser de plus en plus de problèmes. Ainsi l’obligation d’utiliser la localisation et une certaine forme d’appropriation, par la société éditrice de dropbox, des contenus que vous mettez dans le dossier public.
    Je citerai également un nouvel outil, Hubic, moins abouti mais qui permet 25 Go de stockage gratuit en ligne. Il a en plus le mérite d’être proposé par notre champion national de l’hébergement : OVH.
    J’ai également essayé des solutions avec serveur webdav, mais avec peu de fiabilités.
    Le cable permettant de brancher une clé USB ne permet que de brancher un appareil photo. L’alimentation ne fourni pas une alimentation suffisante pour alimenter une clé USB.
    Un exemple de cloisonnement parmis tant d’autres. Sur l’ipad, création d’un morceau de musique sympa avec garage band. Et bien pas moyen de le transférer directement dans le lecteur de musique ou le logiciel que j’utilise pour faire de petits films.
    Pour faire simple pour communiquer avec l’ipad, sans passer par itunes, il faut du WIFI avec un débit correct.
    Ce qui n’est pas sans poser problème dans certains établissements scolaires qui refusent ce moyen en vertu du principe de précaution vis à vis des ondes ou de problèmes concernant l’identification des machines externes.
    On peut espérer des progrès pour que des solutions à ce problème de communication de la machine soient misent en place par le fabricant. Car le potentiel de cet outil dans le monde de l’éducation semble effectivement prometteur.
    Ronan Goas

  1. Messieurs, l’énorme fonctionnalité qui vous manque s’appelle dropbox. Le service de synchronisation en ligne peut faire office de réel système de fichiers inter-applications et inter-machines. Vous trouverez sur le site http://www.urbanbike.com de nombreux essais des différentes applications de traitement de texte, dont la plupart exploitent dropbox pour le stockage.
    Dropbox offre également l’immense force de synchroniser de manière transparente un dossier sur plusieurs machines d’un même utilisateur (pc du bureau, de la maison, téléphone, tablette), ou bien un dossier de travail entre plusieurs collaborateurs. Pour travailler sur des documents, c’est tout simplement LA solution.

  2. Pour la question des droits sur dropbox, il s’agit d’une rumeur, d’un affolement momentané lorsque des non-juristes se sont penchés sur la licence utilisateur. Un décryptage raisonnable en est fait ici : http://urbanbike.com/index.php/site/comments/nouvelles-conditions-de-service-de-dropbox
    En résumé : vous ne cédez aucun droit d’exploitation à l’entreprise, vous vous contentez de leur confier vos fichiers, en leur donnant le droit de réaliser toutes les manipulations techniques en arrière-plan pour assurer le service promis.
    De même lorsque vous envoyez un pli par la poste, vous autorisez la manipulation du pli sans vous offusquer : c’est la nature même du service demandé.

    1. Dropbox est effectivement une des solutions les plus intéressantes pour le partage de fichiers entre machine.
      Ceci dit, dans le cas de l’Ipad, la gestion des fichiers, parce qu’elle n’est absolument pas transparente, ne permet pas le passage de contenus entre certaines applications sans passer par itunes et cela pose problème.
      D’autres problèmes plus subtiles existent comme la lutte entre l’app ibooks et l’app goodreader pour prendre en charge les fichiers pdf en ligne. Lorsque dans votre navigateur safari vous affichez un fichier pdf, la possibilité d’ouvrir dans goodreader a disparu quand j’ai ajouté ibooks…
      Plein de petits détails qui gènent dès que l’on dépasse un seuil de besoins d’usages.
      BD

  3. Pourtant l’usage de Dropbox, justement, permet un stockage unique des documents partagés entre applis. Dropbox devient en quelque sorte le système de fichiers déporté de l’iPad, l’iPhone, le mac, le PC, etc.

  4. Bonjour,
    Concernant l’usage par les élèves.
    Je ne suis pas certain que la batterie tienne une journée d’usage intensif de cours en cours. Peut-être au début mais au bout de quelques mois la capacité chute.
    Pour le stockage de fichiers il existe aussi Evernote qui offre en plus d’autres fonctionnalités qui peuvent être utiles.
    Cordialement
    Claude

  1. […] Un an avec une tablette… « Veille et Analyse TICE Il y a exactement un an je commandais une tablette, un Ipad2, qui venait juste de sortir. Outre le plaisir technophile qui ne m’a jamais lâché il y avait aussi cette vibration intime du consommateur devant un outil dont l’engouement quasi-religieux de ses aficionados fascine et interroge. C’est donc d’abord pour assouvir un désir personnel que je me suis équipé. Toutefois ma trajectoire professionnel et ce qui la sous-tend, rencontrait aussi là des centres d’intérêts, des hypothèses des questionnements que j’avais depuis de nombreuses années à propos des usages personnels de l’ordinateur. Il faut dire que je n’étais pas tout à fait néophyte car j’avais eu auparavant un iphone 3 et j’avais fait aussi l’acquisition d’un Reader de chez Sony. Ces deux expériences antérieures ont été le berceau de celle-ci et le retentissement de cette expérience n’est pas indépendant de son inscription dans mon parcours de vie avec les technologies de l’information et de la communication. […]

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