Du ministère et de quelques nouveautés

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Le site Educnet fait peau neuve. Nouveau look certes, mais le plus intéressant est à l’intérieur. L’accès aux ressources s’améliore de jour en jour et surtout l’organisation du site montre un souci de fournir un « accompagnement » aux enseignants. Dans la suite de Primtice dont les plus de 800 scenarii avaient montré une réelle dynamique et des vidéos en ligne, les espaces disciplinaires s’étoffent progressivement d’exemples de pratiques intégrées aux discipline. Saluons ce souci constant de mettre des outils au service des enseignants, même si la page d’accueil reste difficile à lire par souci de donner accès à tout le site et en même temps de « célébrer » l’actualité (ministérielle cotoyant les nouvelles relayées de l’AEF) Dans le même temps le renouveau des sites C2i intéressera vivement tous ceux qui travaillent dans l’enseignement supérieur. En effet chaque C2i fait désormais l’objet d’un espace dédié mais homogène avec les autres. L’ensemble des éléments fournis permet d’avoir une vue d’ensemble de ce qui se déploie progressivement. Il restera à envisager une meilleure interactivité avec les visiteurs, l’heure du Web 2.0 a forcément du mal à rentrer dans un site « officiel ». Saluons le développement continu des liens RSS qui deviennent la norme dans tous les sites et qui remplacent progressivement, et pour l’instant partiellement, les newsletter et autres listes de diffusion.

Au moment où le nouveau ministère semble « hésiter » sur ce dossier, il faudra attendre la mise en route du nouveau sous directeur de la SDTICE pour y voir plus clair, il est intéressant de faire un arrêt sur image. En effet l’intégration des TIC dans l’enseignement scolaire, à l’inverse de l’enseignement supérieur, ne bénéficie toujours d’aucun soutien national réel. L’abandon de la circualire du 12 février a sonné le glas (provisoirement ?) des décharges pour les enseignants en charge de TIC pédagogiques dans leur établissement. Le renvoi vers les collectivités territoriales est un aveu et en même temps quelque chose d’intéressant. Malheureusement, la coordination entre le local, le régional et le national est toujours un exercice aléatoire…. et surtout source de disparités importantes. On peut souhaiter que de ce coté les acteurs de terrains prennent vraiment en main les choses. Au moment où nous posons comme hypothèse que les TIC abandonnent progressivement l’espace scolaire, il est nécessaire d’aller à la recherche de nouveaux modèles, de nouveaux dispositifs, pour penser le développement de la culture numérique (numéritie) dans notre pays. Peut-être faut-il aller voir du coté de « l’éducation populaire » qui est en train de venir progressivement sur le terrain.

Profitons de ce message pour signaler deux initiatives intéressantes :

– La publication par le CNDP de l’ouvrage coordonné par Gérar Puimatto : « TICE l’usage en travaux ». Même si l’on peut signaler que « la mode de l’usage » arrive au zénith dans le monde de la recherche sur les TICE, il faut reconnaître qu’un tel ouvrage est le bienvenu pour faire le point. Malheureusement il est à craindre que de nombreux enseignants ne liront pas ce livre… La recherche a encore du chemin à faire pour se rendre accessible à tous et autrement. Nous reviendrons prochainement sur cet ouvrage en détail, justement pour en donner l’envie de le lire

– La tenue de la 2ème Biennale de la m@ison de Grigny qui va dans le sens de ma conclusion sur l’éducation populaire

Là encore on aura le temps d’y revenir plus en détail. Allez voir sur leur site pour en comprendrel’intérêt http://biennale.maison-tic.fr/.

A suivre

BD

1 Commentaire

  1. "Il restera à envisager une meilleure interactivité avec les visiteurs, l’heure du Web 2.0 a forcément du mal à rentrer."

    Je tenais à vous signaler une nouvelle expérience de blog coopératif sur le site Education de la Cité des sciences et de l’industrie.
    Il vient tout juste de démarrer avec la rentrée scolaire, et les contributions sont encore peu nombreuses. Mais malgré son aspect un peu institutionnel, l’expression est libre, et n’importe quel enseignant peut s’inscrire pour écrire un article, parler de son projet, son expériences, les débats peuvent s’engager de manière plus informelle.

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